Bonjour à tous, voici un petit texte sur Pepito. Je vous avouerez que j'ai un peu plus de mal à écrire les exactions de l'épouvantail depuis que j'ai atteint la paix intérieur ^^ bref ce texte sera sans doute un peu plus léger qu'a l'accoutumé, mais j’espère qu'il vous plaira quand même. Bonne lectures.
Un soir d’été- dans un champ.
A l’heure chaude où le soleil mord sur l’horizon :
Le vent insuffle aux arbres un douloureux frisson,
Qui se perd malgré lui comme dans un linceul,
Alors qu’au loin raisonne …PUTAIN MAIS FERME TA GUEULE !!!
MAINT'NANT HUGIN Y EN RAS LE BOLE !!
PEPITO REPREND LA PAROLE !!
TROP LONGTEMPS MUET, EMMURÉ,
J’DEBARQUE MÛR ET ARMURÉ,
HUGIN M'AS VOULU MUSELÉ,
COMME UNE MUSE QUE L'ON ABUSE,
OU UNE BUSE DONT ON S'AMUSE.
MAIS PIRE QU'UN MUSULMAN ZÉLÉ,
J’ARRIVE POUR FROISSER VOS CERVELLES,
ET POUR QUE L'EFFROI S'AMONCELLE,
DANS VOS PETITES ÂMES DE PUCELLES,
TOUS LES P'TITS SONNETS DEBILEs,
DU PAUV' TOCARD QUI M'ECRITt,
SONT DES HISTOIRES DE FRAGILE,
FACE A L'HORREUR DE MES CRIS.
RATÉ !! RIEN DE CE QUE TU FAIS,
NE POURRA RETRANSCRIRE MA RAGE.
ALORS VIRE ET LAISSE HURLER,
PEPITO L'ANTHROPOPHAGE !!!
Supporte et abstient toi, Pepito tu n’as pas l’âge,
Cesse donc de faire de ta haine, un si vulgaire étalage
Ton histoire m’émeut beaucoup, laisse-moi donc l’écrire
De mes vers qui toujours savent les gens ravir,
Je suis l’héro des rimes, l’héraut en haut des cimes,
Perché aux branches du monde, de mes mots je dessine,
Toutes les crasses immondes, des hommes qui se décimes.
Je rends belle aux mortelle, la camarde assassine,
Soit en sûr, tes saignées mes sonnets les subliment,
Et tu voudrais me remplacer ? Vaque auget à la vigne
HUGY TU M'CACHE LE SOLEIL !
ÉTOUFFE TOI DANS TON SOMMEIL !
GOUTE MON KICK-ASS QUI CASSE !
ECOUTE CES VERS QUI TABASSENT !
TU VEUX ECRIRE POUR LES HUMAINS ?
AUTANT DIRE QUE TU FAIS L'TAPIN!
TU VAS T'DÉGUISER EN LAPINE?
JOURNÉE PORTE OUVERTE DANS TA PINE ?
TOUS DES RACLURES DE FOND DE BIDET,
IMMORALES ET DÉCÉRÉBRÉS,
ILS NE M'INSPIRENT QUE DU DÉGOÛT,
ET SONT TROP VIVANT A MON GOUT.
MOI,
MES TEXTES SONT DES ARMES CHIMIQUES,
MONSTRUOSITÉS CHIMERIQUES,
MES MOTS SONT DES MOLLARDS ACIDES.
MOI GRAND MAÎTRE DU GÉNOCIDE,
J’INSTAURE LA NUIT ET LE BROUILLARD
POUR CE RAMASSIS DE TROUILLARD.
TOUS PÉRIRONT SOUS MON HACHOIR
COMME DES MOUTONS A L'ABATOIRE
MAIS TU FAIS BARRAGE A MA RAGE,
MES CRIS RETENUS DANS TES CAGES,
SE LIBÈRENT, REDEVIENNENT SAUVAGES.
ET PLUS AFFAMÉE QUE JAMAIS,
LA FAUX REMPLIRA SON OFFICE,
TRAQUANT LES FUYARDS ESSOUFFLÉS,
QUI FINIRONT ÉVISCÉRÉS.
CHAQUE HUMAIN PAIERA POUR SES VICES.
ET JUSQU’À CE QUE LA TERRE ROUGISSE.
Déraisonnables pousse errante… pauvre enfant,
Prend donc ta faux poussiéreuse, et va-t’en,
Hurle et jure tant que tu veux, je ne te retiendrais pas,
J’ai longtemps haï les humains, un jour aussi tu comprendras,
Tous ne sont pas si mauvais,
Ils sont simplement apeurés.
Seul dans un monde qui les dépasse,
L’art, la seul lumière dans l’impasse,
Ne devrais jamais servir d’arme,
Tout comme ta faux, triste instrument,
Mais si elle fait couler le sang,
Je sais aussi qu’elle sèche tes larmes,
Un qu’un jour ton âme apaisée,
Ne sèmera plus que le blé.
Ainsi nos chemins se séparent,
Puisses-tu un jour trouver la paix.
Afin que tes plaies se répares.
Et que tu puisses te reposer.
Hugin PEPITO
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