Voici une autre petite histoire de Pepito l’épouvantail.
les amants:Beau damoiseau au visage angélique ;
Jeune demoiselle au regard magnétique.
Ainsi vont les amants, consommer leurs amours ;
Loin des regards méchants et des gens de la cour.
Au milieu de ce champ, là où sombrent les heures ;
Guidée par le désir, s’élance une main tremblante ;
Qui fait voler d’un coup, le linge et la candeur ;
Et qui fait de la lune sa seule confidente.
De leurs cœurs embrasés s’envolent deux tourtereaux ;
Quand leurs voix hautes perchées réveillent les corbeaux.
Fins gloussement hagards et beuglements de veaux,
Parviennent aux oreilles du triste Pepito.
De la joie ? Du bonheur ? Sur ces terres maudites ?
Que les dieux ont banni, que les démons évitent ?
Bien plus loin au sud se trouve l’ile de Cythère !
Ici pour les amants, il n’y a que le fer ;
Le fer de la lame, qui court dans la nuit,
Qui fauche les âmes et récolte la vie.
Alors frissonne la paille et craque le bois ;
Car, sur ses tristes terres l’épouvantail fait loi ;
De son glaive vengeur il fait couler le sang,
Et répand la terreur dans le cœur des amants.
Jeunes demoiselles, beaux damoiseaux ;
Choisissez bien le lieu de vos ébats ;
Ou finissaient comme ceux-là :
En pâture aux corbeaux.
Huginj’espère que ça vous a plus, comme d'habitude vus pouvez donner votre avis, critiquer, tout ça tout ça.
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