les Bacchanales

les bacchanales
Une jolie volée d’étudiant ;
Frivole et un peut arrosée ;
Batifolait dans la rosée ;
En butinant les fleurs des champs.
Ils sont l’élite de la nation !
Ces bacheliers pleins d’ambition,
Sachant par cœur leurs récitals ;
Ils s’improvisent des bacchanales...

Ivres de joie et de fierté,
Ah l’insolence de la jeunesse !
Leurs diplômes enfin décrochés,
Ils se sentent comme dieux et déesses.
Rouge le vin, rouges les joues ;
Ils cavalent dans les pétales,
Roulant sans fin roulant partout,
Ivre bonheur des bacchanales.

Puis ils s’arrêtent, sous la comète,
Les yeux aux cieux, le dos à terre,
Ils tirent des plans, et dans leurs têtes...
Ils méprisent les gens ordinaires.
Ah ! Leurs paroles sont bien amères,
Et leurs piquants propos s’étalent,
Dressant le portrait de leurs pairs.
Elles sont acides ces bacchanales...

Nombreux nimbus nimbe le noir :
Il commence soudain à pleuvoir.
Chaque étudiant choix dans son rêvés,
Alors que la faux se relève...

Cette jolie volée d’étudiant ;
Sans le vouloir va arroser,
De son suave sang rosé,
Pissenlits et knauties des champs.
ils ont éveillés l’homme de paille
Qui dans ses mains brandit le fer,
Qui gravera à même leur chaire,
Le sourire de l’épouvantail.

Ivres, inconscient et apeurés
Ah ! l’un se lance,mais il s’écroule.
Leurs bac dans leurs mains écorchées,
Ne peuvent tarir le sang qui coule.
Rouge la terre, rouge martyr,
Malmenés de manier létal,
Roulez petit, roulez pour fuir !
Non... nul ne réchappe des bacchanales.

La longue lame féroce tranche net.
Les yeux des jeunes s'ouvrent sur l'enfer,
Comment vont'ils faire ? sans leurs têtes
Il ne sont que des gens ordinaires
Ah ! celui-la saute une barrière
Mais sur un piquant bord s'empale
et son regard follement se perd,
sur les cendres de feu les bacchanale.



Déjà les corbeaux se régalent,
de ces cadavres qui s'étalent,
Tien ! Celui là pousse un dernier râle ?
Maintenant t’a plus l’aire si géniale...
Avec ça fourré dans le canal...
alors ? il passe comment ton bac...anal ?